L’analyse discriminante fait partie de la famille des méthodes factorielles. Elle a pour objectif d’expliquer une variable qualitative par plusieurs variables numériques. Il peut s’agir, par exemple, d’une marque de véhicule (variable à expliquer) et d’une liste d’attributs évaluée sur une échelle à 10 points. On utilise généralement l’analyse discriminante pour déterminer l’appartenance d’un individu à un groupe prédéfini selon l’observation de variables qualitatives prédictives. L’analyse discriminante permet par exemple de « scorer » un client bancaire en définissant de façon automatique un niveau de risque en fonction de différents paramètres connus (surface financière, revenus, endettement…). Utilisée en prolongement d’une méthode descriptive comme l’ACP ou la typologie, l’analyse discriminante peux apporter des précisions complémentaires aux résultats obtenus comme le repérage des variables qui ont permis de créer les groupes de typologie. La visualisation des résultats de cette analyse peut prendre la forme d’un mapping semblable à celui de l’ACP où les différents individus sont rassemblés selon leur appartenance aux groupes.