L'intelligence artificielle n'existe pas
- DOSSIERS
- Luc Julia
Sites internet, e-mails, centres d’appel, outils nomades : aux outils traditionnels
d’enquête et d’étude s’ajoute un nombre croissant de technologies très prometteuses en
termes de rapidité, d’automatisation et d’efficacité.
Cependant chacun de ces vecteurs, s’il s’avère très puissant, révèle également ses
limites et ses pièges : qu’en est-il de la représentativité des échantillons, ces outils
conviennent-ils à toutes les situations, quel est le prix à payer pour la maîtrise de la
technologie et pour son intégration dans l’existant?
Il convient avant tout de garder les pieds sur terre. Ce qui compte vraiment, c’est
la réduction du temps de conception d’un enquête, une meilleure qualité dans
l’exécution, la rapidité de récupération des résultats, un traitement homogène quelle
que soit la source ou le vecteur es informations, et enfin la possibilité de traitements
graphiques si possible en temps réel.
La technologie doit être au service de la qualité des études, et non pas l’inverse.
Et en l’occurrence, la qualité d’une étude c’est par exemple de pouvoir compléter une
étude de satisfaction client réalisée par mailing et téléphone, avec une étude « miroir
» auprès des salariés. Ou bien pouvoir analyser les réclamations clients provenant à la
fois du site Web, des e-mails reçus et de l’enquête de satisfaction réalisée à la fois
par interviews en face-à-face au format papier et téléphoniquement.
Voici quelques exemples concrets, issus de l’expérience des professionnels de
l’enquête que nous côtoyons au SurveyStore. Nous espérons qu’ils vous donneront des
idées en matière de technologie maîtrisée au service des études.