L’institut d’études français déjà présent depuis plus de vingt ans sur le continent africain à travers un réseau de salariés, entend densifier ses activités. Cela démarre par la réalisation d’une large étude nommée Africa-table qui vise à cerner les habitudes de consommation et changements de comportement alimentaire des ménages africains urbains. L’étude s’appuie sur un nouvel outil de décryptage d’insights d’une partie de la population africaine porteuse d’un pouvoir d’achat : les classes moyennes. Une 1ère étude a été menée en amont avec le cabinet de conseil Bearing Point sur l’identification de ces classes moyennes (voir ci-dessous).
Ipsos mise sur des moyens de collecte économiques via WhatsApp ou par SMS afin de s’adapter au marché local où les entreprises frileuses à investir. Ipsos Africap est dédié au Maghreb et à l’Afrique sub-saharienne. Le bureau est piloté depuis Paris par Florence de Bigault, Directrice du Développement chez Ipsos.
Plus généralement, le marché des études en Afrique échappe au phénomène de désintermédiation connu dans les marchés murs. Cela s’explique par les différences de mode de vie de ces consommateurs dont 60% n’ont pas encore accès à internet. Les moyens de collectes de données sont à adapter : panels et interviews sur mobile semblent davantage correspondre au marché. L’éditeur de logiciels d’enquêtes Soft Concept a d’ailleurs récemment créé une filiale basée en Côte d’Ivoire. Soft Concept Africa commercialise des solutions d’enquêtes et de collecte de données via mobile.
Etude réalisée par Ipsos et Bearing Point