UNE MULTIPLICATION DES CARTES DE FIDELITE AU DETRIMENT DE LA LISIBILITE DES AVANTAGES REELS QU’ELLES SONT CENSEES PROCURER
Plus de 9 Français sur 10 déclarent posséder une ou plusieurs cartes de fidélité d’enseignes de distribution. Généreusement distribuées par les grandes enseignes de distribution alimentaires en particulier, ces cartes reposent sur un principe de cumul d’euros à chaque achat ou à l’occasion d’opérations promotionnelles ; la somme ainsi économisée pouvant être débloquée en caisse ou déduite sur de prochains achats. Certaines d’entre elles proposent même un système de cash-back permettant de se constituer une réserve d’épargne grâce à un montant prélevé à chaque achat. Leur multiplicité, couplée à la sophistication des techniques de remises nuit cependant à la lisibilité des avantages réels qu’elles procurent. Dans ce contexte, quelles sont les enseignes qui s’en sortent le mieux ?
LA CARTE E.LECLERC JUGEE PLUS AVANTAGEUSE QUE LA CARTE CARREFOUR S’AGISSANT DE DEFENDRE LE POUVOIR D’ACHAT DES FRANÇAIS
Surfant sur l’image de défenseur du pouvoir d’achat des ménages de l’enseigne E. Leclerc et sur les prises de parole médiatisées de son dirigeant Michel Edouard Leclerc, la carte de l’enseigne originaire de Landerneau devance nettement ses autres concurrents. A la question, « quelle est l’enseigne qui propose la carte de fidélité la plus avantageuse pour votre pouvoir d’achat ? », 74% des ménages Français citent la carte E. Leclerc contre 66% la carte Carrefour, même si l’écart entre les deux enseignes se resserre auprès des ménages les plus défavorisés (76% contre 75%).
Les autres enseignes alimentaires se situent en retrait :
• Auchan Hypermarchés avec sa carte Waaoh proposant des
avantages fidélité toute l’année dans de nombreux rayons selon
un principe de cagnottage, n’occupe que la 5ème position (52%)
derrière Intermarché Hyper (61%) ;
• Hyper U talonne Auchan Hypermarchés avec un score
identique de 52% ;
• Casino (38%), en grande difficulté financière, pâtit de sa
mauvaise
image prix, tandis que Lidl (36%) préfère lui se positionner sur
un
créneau de prix bas en magasins toute l’année.
Cet essai essentiel traite de l’impact de la souveraineté économique sur le développement durable et la responsabilité sociale des entreprises (RSE). Il cible les dirigeants d’entreprise, les décideurs publics, les consultants, les formateurs et les apprenants. Les auteurs, deux universitaires de renom, soulignent que la souveraineté économique est désormais une priorité stratégique pour les États et les entreprises. Ils la définissent comme un juste équilibre entre une autarcie illusoire et une mondialisation risquée. Ils démontrent avec brio qu’il ne peut y avoir de développement durable sans souveraineté, mettant en évidence que la souveraineté économique protège non seulement les actifs stratégiques, mais aussi les droits sociaux et l’environnement. Ils proposent d’intégrer la souveraineté économique comme un nouveau « pilier » d’une RSE élargie et décomplexée. En adoptant cette approche, les entreprises pourront regagner une capacité d’action et obtenir les marges de manoeuvre qui leur font défaut dans de nombreux secteurs. Ainsi armés, les acteurs économiques nationaux ou européens seront en mesure de se doter de stratégies propres et de les mettre en oeuvre dans le sens de l’intérêt commun de l’humanité.
