L’Afrique a soif de technologie. Le continent qui compte 6 des 10
économies ayant la plus forte croissance au monde, souffre encore
d’un retard certain en matière d’Internet. Les choses
évoluent toutefois rapidement avec la mise en place d’infrastructures et
une baisse des coûts d’accès au web. L’Afrique compte un milliard
de téléphones portables dont beaucoup de smartphones, et constitue le
2ème marché mondial pour la téléphonie mobile. Selon Deloitte,
l’usage du web mobile est l’un des plus développés au monde
et laisse entrevoir un potentiel important pour des applications
commerciales.
Dans ce contexte de développement économique et technologique, de
nouveaux besoins et de nouvelles opportunités surgissent. C’est le
cas dans le domaine de la collecte et de l’analyse de données où
de grands instituts mondiaux et des acteurs locaux, cherchent à répondre
de manière performante aux demandes croissantes (en quantité et en
complexité) de leurs donneurs d’ordre. Si les grands instituts
d’études mondiaux qui s’implantent sur le continent arrivent
le plus souvent avec leurs outils, les acteurs locaux (instituts et
entreprises) ont besoin, eux, de s’équiper rapidement de solutions
technologiques avancées, permettant de gérer les processus de collecte
multimodale des données (mobile, web…) et de reporting des résultats.
Ils peuvent le faire en s’adressant à distance aux fournisseurs
européeens ou américains. Mais en la matière, en Afrique plus
qu’ailleurs, la proximité et la possibilité d’échanges
directs restent essentielles. C’est ce qu’ont compris
certains fournisseurs internationaux qui s’implantent de plus en
plus dans les zones les plus dynamiques du continent. Ainsi,
l’éditeur français de technologies d’enquêtes et de
reporting Soft Concept, vient de créer une filiale à Abidjan, pour
accompagner les acteurs locaux dans la mise en place de solutions
technologiques de pointe.