Les chiffres des pays du Maghreb ont connu bien des tourmentes. Ce n’est que depuis peu que les bureaux d’études commencent à sortir la tête de l’eau et publier leurs chiffres sans main mise « politique ». Un souffle de liberté pour le secteur.
- Le Maroc a su s’ouvrir bien en avance aux Datas, permettant
l’expansion de l’activité et l’implantation de
filiales de bureaux internationaux à l’instar de TNS, Ipsos, etc.
- L’Algérie – avec quelques rigidités administratives
sur les sujets d’enquêtes – entame sa phase
d’ouverture et de croissance.
- La Libye reste à la traîne compte tenu de sa situation sécuritaire
tendue.
- En Tunisie, suite à la révolution du jasmin (janvier 2011), le
nombre des bureaux d’études a doublé en une année. Les études
politiques deviennent monnaie courante (jusqu’à lors prohibées par
l’État) atteignant même durant certaines périodes un niveau
d’ « infoxication » (de l’intoxication de
l’information).
Les chiffres des derniers rapports sur les études (notamment celui de
l’ESOMAR) note une évolution des études au Maghreb de
l’ordre de 4.2% annuellement, chiffre qui reste relativement
faible par rapport aux pays du SADEC et à l’Afrique du Sud avec
respectivement 12% et 7%.
D’un point de vue plus macroscopique, nous constatons que tous les
pays de l’Afrique représentent un volume d’affaires global
des études de marché de seulement 1% du chiffre d’affaires
mondial. La France représente, à elle seule, 7% et les États unis, 44%
!
Créé en 1974, Institut El Amouri est le pionnier des études de
marché au Maghreb. Ses projets sont réalisés en Tunisie, Algérie,
Libye et Maroc. Il est certifié ISO 9001 et ESOMAR Corporate.