Dans le cadre de l’analyse
sensorielle, l’objectif des tests discriminatifs est de mettre en
évidence la présence ou l’absence de différences perceptibles entre deux ou plusieurs produits.
Ainsi, il est fréquent pour les entreprises d’évaluer si un nouveau produit se différencie de
ses concurrents, si un changement de recette est perçu, si les méthodes de production ou de
stockage influent sur la perception du testeur ou encore si le consommateur détecte une différence sensorielle
entre un produit et sa contrefaçon.
Les tests discriminatifs présentent des spécificités mais sont généralement les plus
utilisés puisqu’ils sont assez simples à mettre en œuvre. En effet, ces tests sont usuellement
composés d’une unique question telle que « Le produit testé est-il différent du produit témoin ?
» et l’intensité de la différence n’est pas prise en compte. De plus, le sujet interrogé doit
obligatoirement donner une réponse même si son avis n’est pas tranché.
Les tests discriminatifs les plus fréquents sont :
• Le test triangulaire,
• Le test A/NON-A,
• Le test duo-trio,
• Le test p parmi n,
• Le test par paire,
• Le test d’appariement,
• Le test des tétrades.
Les tests discriminatifs viennent généralement en amont des épreuves descriptives et hédoniques qui s’intéressent davantage au profil sensoriel d’un produit et aux préférences
du panel.